dimanche 24 février 2008

Le PQ est les syndicats... so, so ,so!

Je pense que je n'ai pas assez de doigts et d'orteils pour compter tous les ex-syndicalistes qui sont ou seront candidat pour le PQ lors des prochaines élections. De plus en plus le PQ devient la branche politique de nos bons syndiqués. Aujourd'hui, Monique Richard annonce officiellement sa candidature dans Marguerite-d’Youville, sur la rive sud de Montréal. Advenant l'élection du Parti Québécois aux prochaines, comment pourront ils négocier les conventions collectives des employés de l'État dans les meilleurs intérêts des électeurs? Comment pourrons-nous les prendre au sérieux quand viendra le temps de s'assoir à la même table que leurs anciens confrères de travail pour les "négociations". Boisclair avait tristement raison, le PQ doit se dissocier des centrales syndicales pour avoir la moindre petite crédibilité comme gouvernement. C'est malheureusement pas la tangente que semble prendre la Conteste Pauline.
Le pire dans tout ça, c'est que justement Mme Marois tente de recentrer le PQ sur le chemin de la lucidité en voulant créer la richesse pour mieux la redistribuer. Ce qui est tout le contraire du discours syndical traditionnel. Comment pourra t'elle faire passer ses idées plus moderne lors du prochain congrès si elle ne se dissocie pas des syndicalistes? Comment pourra t'elle gouverner au centre quand sa basse est de plus en plus à gauche et syndicale?

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